Partie périphérique du tronc comprise entre le duramen et l'écorce. Il est constitué des cernes les plus récents dont les cellules vivantes assurent un rôle de conduction de la sève brute.
Désigne les essences à bois tendre comme les épicéas, les peupliers ou les tilleuls par opposition aux essences à bois dur et beaucoup plus précieuses comme les hêtres ou les chênes.
Bois vu sur le plan transversal de l’arbre obtenu par une section perpendiculaire à l’axe de celui-ci. Sur ce plan, les cernes de croissance sont visibles sous forme d’anneaux concentriques.
Bois de réaction typiquement formé à la partie inférieure des branches et du côté opposé à la contrainte qui provoque l'inclinaison d'une tige ou d'un tronc chez les conifères.
Bois qui présente des caractéristiques anatomiques distinctes en se formant dans les portions de tiges penchées ou courbées et dans les branches. Le végétal s’efforce de reprendre une position normale en produisant le bois de réaction.
Bois de réaction typiquement formé à la partie supérieure des branches et du côté de la contrainte qui provoque l'inclinaison d'une tige ou d'un tronc chez les feuillus.
Surface étroite formant un petit pan coupé à 45° et obtenue par l'abattage de l'arête d'une pièce de bois. Les chanfreins ont pour objet de supprimer les arêtes.
Action consistant à mettre en contact deux surfaces de façon durable. L'ensemble ainsi formé doit résister aux sollicitations mécaniques extérieures envisagées mais aussi aux variations prévisibles d'humidité et de température.
Contrainte maximale qui peut être supportée de façon permanente, en toute sécurité (sans risque de rupture ou de déformation permanente), par une pièce de bois dans des conditions données de service et de charges.
1. Se dit du bois dont les éléments axiaux (fibres) sont successivement inclinés en sens différent par rapport à l'axe de l'arbre.
2. Apparaît également lorsqu’on débite sans suivre le fil du bois.
Panneau dérivé du bois, obtenu par collage de plis (placages superposés), dont le fil est alternativement placé dans des directions perpendiculaires, le plus souvent disposés symétriquement de part et d’autre d’un pli central ou d’une âme.
Modification de coloration naturelle du bois non associée à une perte de résistance. La discoloration peut être provoquée par un champignon, par des conditions atmosphériques, ou encore par le contact avec des métaux, etc.
Dans le sciage des grumes, première ou dernière planche que l'on enlève et qui conserve son écorce. Elle présente une face plane dressée à la scie et une surface convexe formée par la périphérie de la grume.
Résistance intrinsèque aux attaques d’organismes destructeurs. L'aubier n'étant pas naturellement durable, seule la durabilité naturelle du duramen est considérée.
Partie centrale de la tige, généralement colorée, qui résulte de la transformation progressive plus ou moins poussée de l’aubier dont les cellules perdent leur fonction conductrice et se chargent de produits de sécrétion et de pigments. La partie centrale de la tige est nommée "bois parfait" lorsqu'elle ne présente aucune différence appréciable de coloration avec l'aubier.
Résistance opposée à la rayure ou à l'empreinte d'un corps dur sous l’effet d’une charge ou d'un choc. On la mesure par la pénétration d'une bille ou d'un cylindre en acier (dureté Janka ou dureté Chalais-Meudon). Dans une large mesure, elle conditionne la résistance à la compression transversale et à l'usure, ainsi que la tenue à l'abrasion.
Aussi nommée "Eau d’imprégnation", elle imprègne les parois cellulaires au sein desquelles les molécules d'eau sont "liées" aux chaînes de cellulose et d'hémicellulose par des forces à caractère électrique appelées "ponts hydrogènes".
Altération provoquée par un champignon (famille des basidiomycètes) avant séchage, entraînant une modification de la structure chimique du bois. Elle se manifeste par une légère coloration du bois (rouge ou blanche) et une destruction plus ou moins marquée des fibres ligneuses. Elle a pour conséquence une transformation des propriétés physiques et mécaniques du bois.
Jonction de deux pièces de bois mises bout à bout au moyen d'assemblages de dispositions différentes (sifflet, queue d’aronde, en trait de Jupiter, etc.). Une enture a pour but de suppléer à la longueur des bois et aussi, parfois, de remplacer des parties en mauvais état.
Principale catégorie de la classification taxonomique groupant des individus semblables qui ont de nombreux caractères communs et sont la plupart du temps interféconds.
Petite ferme qui, en charpente industrialisée, est placée à intervalles réguliers (généralement 60 cm) et assemblée à l'aide de connecteurs métalliques.
Dans la région des angles d'une pièce de bois équarri ou débité, vestige de la surface de la grume d'où provient la pièce, laissé par un avivage incomplet.
Sciage avivé, de section rectangulaire dont l'épaisseur est de 27 mm, la largeur variant de 50 à 90mm par palier de 10mm. Les lots sont composés de frises de largeurs fixes.
Fente radiale causée par l'action du gel dans le bois sur pied et s'étendant de l'aubier vers la moelle, ayant longitudinalement une étendue notable (accompagnée d'une teinte plus foncée du bois adjacent et d'une déviation des cernes annuels).
Phénomène physique d’accroissement des dimensions d’une pièce de bois qu’entraîne une augmentation de son humidité en dessous du point de saturation des fibres.
Impression visuelle que donne, selon le cas, la grosseur des éléments apparents du bois (feuillus) ou la largeur et la régularité des cernes (résineux) : grain fin ou serré, grain moyen, large ou grossier. Chez les feuillus cette impression peut résulter de la grosseur des pores (ou vaisseaux), laquelle dépend de l'espèce mais également, pour les essences à bois hétérogène, de la largeur des cernes. Les conifères n'ayant pas de vaisseaux, le grain s'apprécie seulement d'après la largeur des cernes.
Mesure du rapport entre le contenu en vapeur d'eau de l'air et sa capacité maximale à en contenir dans des conditions de pression et de température données.
Poutres de grandes longueurs constituées de lamelles de bois collées et aboutées. Celles-ci sont enduites de colles sur leurs deux faces les plus larges et assemblées par pressage.
Pièce horizontale posée au-dessus de l'ouverture d'une baie. Elle a pour rôle de reprendre les charges des éléments au-dessus de la baie et de les répartir sur ses appuis.
Excroissance ligneuse de forme plus ou moins globuleuse. Les fibres enchevêtrées et nouées du bois de loupe forment des motifs caractéristiques. A ce titre, les loupes sont très recherchées pour l'ébénisterie et la marqueterie.
Rayures ou mouchetures longitudinales irrégulières, provenant de la coupe longitudinale des rayons ; elles apparaissent sur une face d’un bois scié sur quartier.
Medium Density Fiberboard : panneau de fibres à densité moyenne fabriqué à partir de fibres lignocellulosiques pressées auxquelles on ajoute un adhésif.
Partie centrale du tronc (quelques mm de diamètre) composée de tissus primaires (parenchyme), généralement mous, se différenciant des tissus secondaires qui constituent le bois.
Nœud dont la couche externe présente une continuité (adhère) avec le bois environnant sur au moins 3/4 du périmètre de la section du nœud au niveau d’une face du sciage.
Nœud dont la couche externe présente une continuité (adhère) avec le bois environnant sur une étendue inférieure au quart du périmètre de la section du nœud au niveau d’une face de sciage.
Nœud dont la couche externe présente une continuité (adhère) avec le bois environnant sur une étendue dépassant le 1/4, mais inférieure aux 3/4 du périmètre de la section du nœud au niveau d’une face de sciage.
Oriented Strand Board : panneau à particules orientées constitué de plusieurs couches de lamelles de bois minces, longues et orientées auxquelles on ajoute un liant.
Système constructif. Une ossature bois est l'assemblage d'un squelette formé de montants de section standard (chevrons) posés verticalement à intervalles réguliers (de 40 à 60 cm) et reliés entre eux par des chevrons de même section fixés horizontalement et formant des cadres.
Panneau à base de bois fabriqué sous pression et haute température à partir de particules de bois (éclats, copeaux de rabotage, sciures, etc.) et/ou d'autres matières lignocellulosiques sous forme de particules, auxquelles on ajoute un liant.
Tissu de stockage ayant pour fonction de maintenir en réserve les matières nutritives. On distingue le parenchyme horizontal qui forme les rayons ligneux et le parenchyme vertical ou axial.
Processus biochimique qui permet aux plantes, grâce à l’énergie apportée par le soleil, de transformer l’eau et le CO2 en matière organique (hydrates de carbone) et en oxygène.
Rameau ou trace d'un rameau visible sur la surface périphérique de la tige. Sur un sciage, nœud rond ou ovale, adhérent ou partiellement adhérent, ayant une dimension de maximum 5 mm.
Coup occasionné à un arbre sur pied entraînant une rupture de la continuité de l'écorce, pouvant entraîner l’apparition de maladies cryptogamiques (champignons microscopiques) capables de le tuer.
Produit connexe obtenu par broyage de chutes de bois massif (dosses, délignures…) ou directement au cours du sciage de tête. Elle a une section en forme de parallélogramme.
Ensemble de plateaux obtenus en sciant longitudinalement une grume par traits successifs parallèles et replacés, après sciage, l'un sur l'autre, de façon à reconstituer la grume sans les dosses.
Décomposition du bois sous l'action d'un champignon ayant pour conséquence une profonde altération des caractéristiques physiques, chimiques et mécaniques du bois. Elle se traduit par un ramollissement du bois, une perte de masse et de résistance, un changement de texture ou de couleur.
Produit résultant de l’usinage d’une grume et non valorisé en sciage. Il constitue la matière première pour la fabrication de pâte à papier et de panneaux.
Tissu composé principalement de cellules de parenchyme orientées perpendiculairement à l’axe des fibres et destinées au stockage de substances nutritives. Lorsque ces structures sont de taille importante, elles constituent la maille sur un débit sur quartier.
Ensemble des espèces faisant des fruits dont la graine n’est pas protégée (à graines nues) et appartenant de ce fait au sous-embranchement des Spermaphytes appelé Gymnospermes.
Phénomène physique de diminution des dimensions d’une pièce de bois engendrée par une diminution de son humidité en-dessous du point de saturation des fibres. Il résulte de l’évacuation de l’eau située dans les parois cellulaires.
N'importe lequel des deux côtés longitudinaux opposés les plus étroits d'une pièce de bois équarrie ou d'un panneau, par opposition aux deux autres faces.
Partie du bois où les éléments, irrégulièrement enchevêtrés, ont un effet décoratif présentant un dessin formé par les déviations du fil là où le tronc est relié soit à une grosse branche, soit à une grosse racine. Les ronces sont très utilisées dans le placage décoratif.
Bois scié qui a une face perpendiculaire ou approximativement perpendiculaire aux rayons, ou, si les rayons ne sont pas visibles, bois scié qui a une face tangentielle ou approximativement tangentielle aux cernes d’accroissement.
Bois scié dans lequel l’angle entre les rayons et une face est de 10° ou moins. Si les rayons ne sont pas visibles, bois scié où l’angle entre les cernes d’accroissement et une face est de 80° ou plus.
Bois scié ayant une face parallèle ou approximativement parallèle aux rayons, ou, si les rayons ne sont pas visibles, bois scié qui a une face perpendiculaire ou approximativement perpendiculaire aux cernes d’accroissement.
Substance liquide constituée d’eau et de sels minéraux, absorbée par les racines et transportée par les vaisseaux (feuillus) ou par les trachéides (résineux) jusque dans les feuilles pour y contribuer à la photosynthèse.
Sève organique et nourricière qui fournit le tissu d'accroissement.
Substance produite dans les feuilles par le processus de la photosynthèse à partir de sève brute, de lumière et de CO2. La sève élaborée est acheminée à travers le liber afin de "nourrir" les cellules ou d'y être stockée.
Substance phénolique naturelle, soluble dans l’eau, produite par la plante et présente dans les feuilles, les fruits, l’écorce, le bois et les racines de nombreuses plantes.
Chez les résineux, cellule fusiforme de plusieurs millimètres de longueur assumant un rôle de soutien et contribuant à la conduction de la sève dans le bois.
Traitement visant à conférer au bois une durabilité artificielle pour le protéger des altérations biologiques par l'application de produits de préservation.